La gastronomie française au patrimoine de l’humanité l’UNESCO
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Le « repas gastronomique des Français » a été inscrit, le 16 novembre, au patrimoine de l’Humanité. L’Unesco a distingué non seulement le « plaisir du goût » auquel cette pratique donne lieu, mais aussi la convivialité qu’elle met en oeuvre et qui concourt à la richesse culturelle de la planète.Les Français, reconnus artistes de la table par l’Unesco ! Le 16 novembre, l’émanation des Nations Unies a en effet inscrit la gastronomie hexagonale dans sa liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le « repas gastronomique des Français » a été distingué en tant que « pratique sociale coutumière » cultivant « l’art du « bien manger » et du « bien boire » » et mettant l’accent « sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature ». En résumé, un usage qui renforce l’identité collective et concourt à la diversité culturelle du monde, comme le stipule la Convention de 2003 de l’Unesco.
La France a fait le forcing, a-t-on appris de sources concordantes, pour décrocher un label qui n’allait pas de soi. « Nous avons eu une longue discussion sur ce dossier spécifique », a relevé la présidente du comité chargé d’examiner les candidatures, Kristin Kuutma, évoquant notamment le risque d’usage abusif du label de l’Unesco à des fins commerciales.
« Il reviendra au comité de maintenir une surveillance de l’usage du logo » de l’Unesco, a-t-elle averti en séance, faisant écho aux préoccupations d’un délégué japonais qui avait demandé si les restaurants français de luxe installés au Japon pourraient désormais afficher sur leur vitrine l’emblème de l’institution internationale.
Jean-Robert Pitte, président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, et qui portait ce dossier depuis trois ans, a déclaré espérer que cette annonce va agir comme un « sursaut culturel » qui changera les habitudes des Français sur le long terme. « Nous devons faire attention à ce que nous mettons dans notre assiette. Aujourd’hui, nous passons plus de temps à acheter des vêtements que de la nourriture », a-t-il souligné.
« Il ne va rien se passer le jour-même, il n’y aura pas de pluie de truffes sur la France », a-t-il cependant tempéré avec amusement. « Nous espérons d‘abord mettre le sourire sur le visage de tous les Français. La gastronomie, c’est quelque chose que tout le monde partage, il n’y a pas de différence homme/femme ou gauche/droite », a-t-il rappelé. (Source AFP/Europe 1)
Le « repas gastronomique des Français » a été distingué en tant que « pratique sociale coutumière » cultivant « l’art du « bien manger » et du « bien boire » » et mettant l’accent « sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature ». En résumé, un usage qui renforce l’identité collective et concourt à la diversité culturelle du monde, comme le stipule la Convention de 2003 de l’Unesco.
La France a fait le forcing, a-t-on appris de sources concordantes, pour décrocher un label qui n’allait pas de soi. « Nous avons eu une longue discussion sur ce dossier spécifique », a relevé la présidente du comité chargé d’examiner les candidatures, Kristin Kuutma, évoquant notamment le risque d’usage abusif du label de l’Unesco à des fins commerciales.
« Il reviendra au comité de maintenir une surveillance de l’usage du logo » de l’Unesco, a-t-elle averti en séance, faisant écho aux préoccupations d’un délégué japonais qui avait demandé si les restaurants français de luxe installés au Japon pourraient désormais afficher sur leur vitrine l’emblème de l’institution internationale.
Jean-Robert Pitte, président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, et qui portait ce dossier depuis trois ans, a déclaré espérer que cette annonce va agir comme un « sursaut culturel » qui changera les habitudes des Français sur le long terme. « Nous devons faire attention à ce que nous mettons dans notre assiette. Aujourd’hui, nous passons plus de temps à acheter des vêtements que de la nourriture », a-t-il souligné.
« Il ne va rien se passer le jour-même, il n’y aura pas de pluie de truffes sur la France », a-t-il cependant tempéré avec amusement. « Nous espérons d‘abord mettre le sourire sur le visage de tous les Français. La gastronomie, c’est quelque chose que tout le monde partage, il n’y a pas de différence homme/femme ou gauche/droite », a-t-il rappelé. (Source AFP/Europe 1)