En 2010, l’AOC Morbier soufflera ses dix premières bougies. On n’attendra pas 2010 pour festoyer. La première fête de l’AOC Morbier est programmée pour le 22 août à Morbier ; le concours annuel se déroulera le même jour.
Une nouvelle étape dans la jeune histoire d’une AOC qui semble péter le feu. Le niveau de production en témoigne : plus de 9 000 tonnes, ce qui place le morbier dans le peloton de tête des productions AOC au lait de vache (la première place étant occupée par le comté avec quelque 50 000 tonnes). En 2010, pour les dix ans, le seuil symbolique des 10 000 tonnes pourrait être dépassé.
La progression a une première explication. Lorsqu’un fromage obtient une AOC, les producteurs situés en dehors de la zone AOC nouvellement définie doivent cesser ladite production dont les volumes se reportent mécaniquement dans les ateliers AOC. Exemple : les producteurs de morbier de Bretagne (il y en avait) ont dû cesser leur production. Pour alimenter leurs circuits, les distributeurs se retournent alors vers les entreprises de la zone AOC (une quarantaine de producteurs).
Voilà pour la première explication. La seconde ? Le dynamisme dont a su faire preuve les membres de l’interprofession (dont le siège est à Poligny depuis le début de l’année) et qui continue à se structurer.
Nous aurons bien sûr l’occasion de revenir sur le programme de cette journée du 22 août et sur les ressorts de l’AOC Morbier.
La liste des producteurs de morbier est disponible sur le site www.morbier.com